Considéré comme l’un des artisans de la Révolution tranquille et l’un des pères de la Francophonie, il est d’abord journaliste à La Presse, puis au Devoir. En 1953, il se rend à Paris pour y proposer la mise sur pied d’une organisation où se rencontreraient annuellement les représentants de pays où l’on parle le français afin d’échanger sur leurs intérêts culturels communs. Ses efforts conduiront à la création, dans les années 1960, de l’Agence de coopération culturelle et technique des pays de langue française. On lui doit également le premier regroupement des universités francophones. À partir de 1961, il occupera de nombreuses fonctions, dont celles de secrétaire général de l’Association des universités de langue française et de l’Agence de coopération culturelle et technique, délégué général du Québec à Bruxelles, sous-ministre adjoint à l’Éducation, directeur de la Fondation Lionel-Groulx. En 1992, il est fait Officier de l’Ordre national du Québec. Ses mémoires, Le Temps dissipé, paraissent en 2000. Le gouvernement du Québec lui décerne, en 2005, le prix Georges-Émile Lapalme pour sa contribution remarquable, tout au long de sa carrière, à la qualité et au rayonnement de la langue française, parlée ou écrite. Né à Montréal-Nord le 8 janvier 1927, il est décédé à Montréal le 14 février 2011.
Léger Jean-Marc
8 janv. 1927 – 14 févr. 2011