Femme politique. Élue à 30 ans au conseil municipal sous la bannière du Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM), dont elle est membre fondateur. En 1978, elle retourne aux études et est reçue au Barreau en 1984. Elle pratique le droit durant quatre ans, puis revient sur la scène politique en 1986 pour être réélue en 1990 dans l’équipe municipale au sein de laquelle elle occupe d’importantes fonctions. En 1998, elle quitte la politique et devient, jusqu’à son décès, vice-présidente d’une firme de relations publiques. À la suite de la tuerie de 1989 à l’École polytechnique de Montréal, où sa fi le figurait parmi les quatorze jeunes femmes assassinées, son implication, combinée à celle d’autres membres aussi déterminés qu’elle, au sein de la Fondation des victimes du 6 décembre, a mené à un resserrement du contrôle des armes
à feu au Canada. Le prix Thérèse-Daviau, créé en 2004 à sa mémoire, est remis chaque année par la Ville de Montréal à une personne qui contribue de façon significative à l’amélioration de la vie montréalaise et à l’avancement de la démocratie municipale. Née le 3 octobre 1944 à Québec, Thérèse Daviau est décédée le 1er février 2002 à Montréal.